Story Board et vidéo-clips

UN PEU D'EXPLICATIONS SUR LE CLIP...

L'idée de ce clip m'est venue après les attentats du début de l'année 2016 et dans le climat nauséabond qui régnait, j'ai enregistré cette reprise de façon un peu urgente sur un 16 pistes à 300 balles avec l'aide de Mus, mon ami pianiste qui m'accompagnait dans le développement de mon album.

Ensuite, je l'ai dessiné sur les planches d'un story-board qui m'a servi de guide tout au long de l'aventure et jusqu'au bout du montage.

J'ai demandé conseil à quelques amis professionnels de l'image, loué un peu de matériel, m'en suis fait beaucoup prêté, un ami m'a généreusement mis à disposition son lieu de vie pour tourner tout en ayant d'autres rôles à jouer dans le clip.

Un autre pote décorateur m'a filé un sérieux coup de main pour mettre en place le décor de papier peint "briques".

La raison pour laquelle les plans sont assez statiques dans l'ensemble n'est pas due seulement à notre inexpérience mais à la petitesse du lieu de tournage. (autre défi)...

J'ai réuni des gens autour du projet sur facebook et je me suis fait envoyé des selfie-vidéos d'un peu partout dans le monde.

On en a reçu des Deux Alpes, d'Espagne, de la Guadeloupe, de St-Martin, du Nicaragua, de Shanghai, de Bruxelles, de Montrouge, de Montreuil, de Rambouillet etc...

La plupart des vidéos ont été tournées sur des téléphones portables.

Ayant reçu auparavant la maquette audio du titre par messagerie avec une consigne: (un ou deux mots de la chanson à prononcer en play-back face caméra), chacun s'est retrouvé "réalisateur" de son selfie-vidéo de cinq petites secondes face caméra.

Aucune des 16 caméras utilisées pour le clip ne fût une caméra-vidéo digne de ce nom et je compte bien-sûr les téléphones portables dedans.

J'ai tourné une autre part du clip chez moi en face d'un paravent recouvert du même papier peint briques pour unique décor avec un petit Kodak numérique.

Il y a eu trois jours de tournage sur Paris et tout cela s'est déroulé dans le même lieu y compris la poursuite dans la ruelle, (ce qui était sympa, c'est que les murs de cette impasse étaient déjà recouverts de cœurs en couleur et tagués au pochoir); ce qui collait parfaitement avec le thème de la chanson.

Pratiquement tout le monde a eu plusieurs "casquettes" sur ce tournage au sens propre comme au figuré et aucun d'entre-nous n'est professionnel de la caméra évidemment (je sais ça se voit merci...) mais on a essayé d'y mettre du cœur et ça j'espère que ça se voit aussi...

Enfin, il y a eu le montage. Ce fut un vrai défi aussi pour Pascal dont le montage est le métier (et je le remercie encore) de réussir à coudre toutes ces images provenant d'autant de sources différentes de façon équilibrée, ce qu'il a (entre autres) plutôt très bien réussi je trouve...

POURQUOI CE CLIP ?

Avant tout pour une envie de partage et de dérision dans un monde plutôt brutal et aussi pour me prouver que même avec de petits moyens et en partant de pas grand chose, il est encore possible de rassembler tout un tas de gens très différents autour d'un projet créatif.

Aussi parce que j'adore cette chanson, évidemment ses deux auteurs et son interprète et que je trouve qu'elle est très cool à partager dans le contexte actuel.

F.Dimanche / Com facebook - 2016

Cover et clip-vidéo réalisé en 2016 

"L'Hymne À L'Amour (Moi L'noeud)" - Jacques Dutronc - (S.Gainsbourg - J. Dutronc)

Autre clip-vidéo réalisé en 2017 sur un titre d'un album auto-produit en 1993

"Hypnose T.V" (1993) - Franck Dimanche

UN PEU D'EXPLICATIONS SUR LE CLIP...

Hypnose T.V est un titre qui a figuré sur l'album "Ungawa Cheeta" de Franck Dimanche en 1993.

Cet album n'a jamais été commercialisé sinon sous la forme de cassettes auto produites.

Cet album qui s'appelait "Ungawa Cheeta" a éte réalisé avec Eric Dame, également guitariste et co-compositeur.

En réécoutant le titre près de 24 ans après sa création, j'ai eu envie de l'illustrer avec des images glanées ici et là sur You Tube...

Hypnose T.V m'a été inspiré par le thème des images subliminales glissées dans les publicités, un thème récurrent il faut croire...